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Organisée en partenariat avec le Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des identités médiatiques (GRAFIM) et l’Observatoire du cinéma québécois (OCQ), cette journée invitera des participant.es issu.es de différentes disciplines à se pencher sur la relation entre les œuvres de Marcel Barbeau, la spiritualité et d’autres formes artistiques (musique, danse, théâtre, cinéma). L’historienne de l’art Ninon Gauthier, auteure d’une biographie de Marcel Barbeau (manuscrit en cours de préparation), présentera une conférence plénière sur la relation entre Marcel Barbeau et la musique contemporaine, et le compositeur Maxime McKinley présentera son processus de création, en réponse aux œuvres de Barbeau. Puis, des tables rondes, panels et ateliers de cocréation interdisciplinaire permettront d’aborder différentes facettes de la thématique de la journée d’étude. Cette réflexion sur l’intermédialité, avec une emphase sur la relation entre les arts visuels et la musique, permettra une mise en lumière de nouveaux aspects des œuvres de Barbeau et de son influence sur l’art et le cinéma québécois, tout en offrant un nouvel angle d’approche à la spiritualité et à sa relation avec la musique et les autres formes artistiques, rejoignant ainsi la thématique du Festival MNM 2023, « Musique(s) et spiritualité ».
Historienne de l’art et veuve de Marcel Barbeau, Ninon Gauthier écrit une biographie de l’artiste selon une perspective musicale qui ne saurait tarder à paraître. Grâce à sa relation avec le peintre, avec ses collaborateurs et collaboratrices et grâce à ses recherches, Ninon Gauthier nous livre un retour novateur sur la vie de Marcel Barbeau en regard de la place qu’a occupé la musique dans son œuvre et son processus de création.
Ce panel regroupe les trois chercheur·euses Ray Ellenwood, Ann Davis et Veronique Tomaszewski qui parleront du lien entre Marcel Barbeau, les Automatistes et la musique. Les présentations s’intitulent « Music in the Milieu of the Automatist Egregore », présentée par Ray Ellenwood, « A Deep Dive : Barbeau and Bachelard », présentée par Ann Davis et « Conscience et vibration dans l’œuvre de Marcel Barbeau », présentée par Ann Davis. L’activité sera bimodale et modérée par le chercheur Gilles Lapointe.
Le compositeur Maxime McKinley et l’interprète Emmanuelle Lizère ont collaboré pour créer une pièce musicale qui entre en dialogue avec des peintures de Marcel Barbeau. Les deux artistes parleront du processus créatif qui a aidé leur œuvre à voir le jour. Leur présentation permettra aussi de réfléchir à l’intermédialité où l’inspiration transcende les frontières des disciplines artistiques.
Dans le contexte de cette réflexion sur l’intermédialité, et en réponse à l’œuvre de Barbeau et de la musique de McKinley, je propose un atelier axé particulièrement sur le mouvement. Après un court échauffement physique, partant d’un éveil des sensations et de la présence du corps dans l’espace, les participant·es seront invité·es à intérioriser certaines images. En s’attardant, par exemple, sur la couleur ou le « geste » de la peinture sur la toile ou encore sur le rythme émanant des lignes d’un certain tableau, nous permettrons à ces inspirations visuelles de cheminer à travers le corps. En résonance avec l’impact de ces indices sur l’expérience physique, nous pourrons ensuite ajouter la musique à cette exploration. Nous prendrons le temps de suivre ces cheminements à travers le corps et de les extérioriser par des gestes, des déplacements dans l’espace, des mouvements dansés, en solo ou en groupe. Nous finirons avec une réflexion et discussion sur l’expérience.
Une discussion suivra la projection du film Libre comme l’art en présence de sa réalisatrice Manon Barbeau et de l’actrice et chanteuse Pauline Vaillancourt qui apparaît dans le film mais qui a aussi collaboré plus longuement avec les Automatistes.
Pour plus d’informations sur ce concert, rendez-vous sur cette page du Festival Montréal/Nouvelles Musiques.
