Jane Alden est professeure de musique et titulaire de la Chair of Medieval Studies à l’Université Wesleyan. Ses recherches portent sur le travail de scribe et les études manuscrites, la notation et la culture visuelle, les musiques expérimentales et participatives. Elle écrit actuellement un livre qui examine le milieu plus large des innovations notationnelles de Cornelius Cardew. Ses publications passées comprennent la monographie Songs, Scribes, and Society : The History and Reception of the Loire Valley Chansonniers (Oxford University Press, 2010) et divers articles et émissions sur des sujets médiévaux et contemporains. Active en tant que chanteuse et cheffe d’orchestre, Alden a fondé et dirige les Vocal Constructivists basés à Londres; elle siège également au Conseil d’administration de l’organisation Music Before 1800.
Matthew Arndt, professeur agrégé de théorie musicale à l’Université de l’Iowa, est titulaire d’un doctorat de l’Université du Wisconsin-Madison. Il étudie la poétique musicale, le chant à trois voix de la République de Géorgie et d’autres formes de spiritualité en musique. Il est l’auteur de The Musical Thought and Spiritual Lives of Heinrich Schenker and Arnold Schoenberg (Routledge, 2018). Ses articles paraissent dans le Journal of Music Theory, le Journal of Schenkerian Studies, Music Theory and Analysis, Music Theory Spectrum, les Proceedings of the Eighth International Symposium on Traditional Polyphony, Theoria, Theory and Practice, et Zeitschrift der Gesellschaft für Musiktheorie.
Musicien, gamelan et compositeur de musique électronique du village de Kerobokan, I Putu Arya Deva Suryanegara bénéficie d’une grande expertise en gamelan traditionnel lui permettant d’explorer et d’expérimenter de nouvelles voies créatives. Il a produit une variété de nouvelles œuvres et a fondé le collectif balinais de gamelan et de danse Naradha Gita (Nagi), qui collabore régulièrement avec des compositeurs locaux et internationaux. Il est diplômé de l’Institut indonésien des arts de Denpasar, Bali (ISI Denpasar), cursus durant lequel il a composé l’œuvre originale O. Cette pièce multimédia intégrant des micro-capteurs sur le gamelan, entre autres, a permis aux musiciens d’interagir avec un appareil numérique lors de l’interprétation. Il est directeur artistique invité de Gamelan Giri Kedaton (2019-aujourd’hui) et directeur adjoint d’Insitu Recordings : un projet visant à documenter, enregistrer et diffuser la musique produite sur l’île de Bali aujourd’hui. Dans ce cadre, il a travaillé en tant que technicien sonore, réalisant de nombreux enregistrements, notamment de ses œuvres. Arya développe cet intérêt et ce talent pour la musique mixte/électroacoustique et les technologies numériques depuis un peu plus de quatre ans, entre autres grâce à ses études en composition musicale et en création sonore à l’Université de Montréal. Cette formation artistique fait d’Arya l’un des rares compositeurs émergents à maîtriser à la fois le gamelan balinais et les technologies numériques.
Valentín Benavides est chef de chœur, compositeur et maître de conférences associé en musicologie à l’Université de Valladolid (Espagne). Il a reçu plusieurs prix internationaux de composition, comme le XXIVe prix « Cristóbal Halffter ». Ses recherches portent principalement sur la présence du passé dans la musique contemporaine, plus précisément sur la présence encore aujourd’hui de gestes musicaux véhiculant une certaine signification émotionnelle à travers l’histoire.
Vincent Pérez Benítez est professeur de musique (théorie) à la Pennsylvania State University. Il est titulaire d’un doctorat en théorie musicale de l’Université de l’Indiana et d’un DMA en interprétation de l’orgue de l’Arizona State University. Ses recherches portent sur la musique de Messiaen, reflétée par deux livres, Olivier Messiaen’s Opera, Saint François d’Assise (Indiana University Press, 2019), et Olivier Messiaen : A Research and Information Guide, 2nd ed. (Routledge, 2018), ainsi que de nombreux articles et conférences internationales. Benítez écrit actuellement un livre de théorie musicale sur le temps musical et la musique tardive de Messiaen, qui est soutenu par un congé sabbatique 2022-2023.
Nicole Biamonte est professeure agrégée de théorie musicale à l’Université McGill. Ses principaux domaines de recherche sont la théorie et l’analyse de la musique populaire, en se concentrant sur les structures de hauteur, le mètre et le rythme, la forme et, plus récemment, le timbre. Elle a également publié sur la pédagogie de la théorie musicale, la théorie musicale publique et l’historicisme musical du XIXe siècle. En plus de l’ouvrage collectif Pop-Culture Pedagogy in the Music Classroom dont elle est l’éditrice, ses recherches sont publiées dans les revues Music Theory Spectrum, Music Theory Online, Zeitschrift der Gesellschaft für Musiktheorie, Intégral et Beethoven Forum, ainsi que dans de nombreux ouvrages collectifs.
Dániel Péter Biró a étudié en Hongrie, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et en Israël avant d’obtenir son doctorat de l’Université de Princeton en 2004. De 2004 à 2009, il a été professeur adjoint et, de 2009 à 2018, professeur agrégé de composition et de théorie musicale à l’Université de Victoria. En 2011, il a été professeur invité à l’Université d’Utrecht et, en 2014-2015, chercheur au Radcliffe Institute for Advanced Study de l’Université Harvard. En 2017, il a reçu une bourse Guggenheim. Biró est aujourd’hui professeur de composition à l’Académie Grieg de Bergen, en Norvège, et dirige le projet Sounding Philosophy dans le cadre de programme de recherche de l’Académie artistique norvégienne (2021-2024. Site Internet : www.danielpeterbiro.no
Adresse courriel : haythembouzguenda@yahoo.fr
Université de Gafsa
Laboratoire LARIDIAME
Maître-assistant à l’Institut supérieur des arts et métiers de Gafsa
Docteur en sciences culturelles
Depuis 1999, le Quatuor Bozzini est une voix originale à la défense des musiques nouvelles, expérimentales et classiques. Moteur de la scène hyper créative de Montréal et au-delà, le quatuor cultive une approche qui fait la part belle au risque, à l’expérimentation et la collaboration, et s’aventure hors des sentiers battus. Par leurs critères de qualité rigoureux, ils ont contribué à la création d’un répertoire diversifié qui fait fi des tendances et des modes. Au fil des ans, ils ont commandé plus de 400 pièces et en ont créé près de 500. Leur approche ouverte, collaborative et dirigée par des artistes a permis la réalisation de nombreuses productions innovantes et très appréciées, y compris des projets interdisciplinaires avec la vidéo, le théâtre et la danse.
Jerry Cain est chargé de cours à la Faculté de recherche en musique de l’Université McGill, où il enseigne l’histoire de la musique depuis 2010. Il est titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en éducation musicale de l’Appalachian State University, ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat en musicologie historique de la Florida State University. Ses principaux intérêts de recherche sont centrés sur la musique d’Anton Webern et ses croquis, son processus de composition et sa bibliothèque de livres et de musique. Sa recherche de thèse sur les arrangements inédits de poèmes de Webern par le poète, auteur et critique social viennois controversé Karl Kraus a abouti à des articles scientifiques, un catalogue inédit des livres et de la musique existants de Webern et une édition performative de Two Kraus Songs du compositeur (Universal Edition, Vienne, 2016). Au cours des dernières années, ses intérêts se sont fortement tournés vers la pédagogie de l’histoire de la musique, en particulier l’étude de la propagande et de l’historiographie musicale, ainsi que la pratique et l’étude du rock progressif avec sa femme et collaboratrice Nicole Biamonte. Il a récemment reçu le prix de l’enseignant exceptionnel de l’École de musique Schulich et sa candidature a été nominée pour le Prix d’excellence en enseignement du directeur.
Carlos Gutiérrez Cajaraville est professeur adjoint au département de Musicologie de l’Université de Valladolid (Espagne). Ses recherches portent sur les émotions musicales, avec une attention particulière à la mélancolie à travers l’histoire. Son travail varie entre divers de répertoires, périodes historiques et approches méthodologiques, se situant ainsi à l’intersection de la musicologie, de l’esthétique et de l’histoire.
Vincent Cusson’s projects investigate generative, immersive, and interactive audio in various interdisciplinary art installations and performances. Cusson completed a Bachelor’s in Interactive Media at UQAM and has been assistant researcher for six years at nxi gestatio design lab (NXI). In fall 2019, he began a master’s degree in Music Technology at McGill. He is collaborating on different projects with people from Centre for Interdisciplinary Research in Music Media and Technology (CIRMMT) and Input Devices and Music Interaction Laboratory (IDMIL).
Tommy est présentement candidat au doctorat et boursier du CRSH à l’École de musique Schulich de l’Université McGill, sous la tutelle de Marie-Chantal Leclair. Ses recherches, développées dans le cadre d’un projet de recherche-création appelé eTu{d,b}e, portent sur la performance de musique électronique en temps réel et sur l’improvisation par ordinateur. Ses intérêts de recherche actuels comprennent l’improvisation, les techniques contemporaines du saxophone, le post-humanisme, ainsi que l’interaction homme-machine et le pouvoir décisionnel dans la performance de la musique informatique. Grâce à une bourse d’études (2021–22) du Centre de recherche interdisciplinaire en musique, médias et technologie (CIRMMT) de l’Université McGill, Tommy a développé un instrument augmenté appelé eTube aux côtés du constructeur d’instruments et programmeur Vincent Cusson. En tant que co-représentant des étudiants du CIRMMT, Tommy organise des événements éducatifs, de sensibilisation et de recherche pour plus de 250 membres étudiants.
Né en 1976 à Bâle, Léo Dick a étudié la composition avec Georges Aperghis à la Haute école des arts de Berne (HKB). Depuis 2009, il enseigne dans le programme de master Composition and Creative Practice à la HKB. Depuis 2017, il est membre de l’équipe de recherche à la HKB. En 2018, il a publié sa thèse de doctorat sur l’acte de parole dans le théâtre musical contemporain, puis a obtenu en 2019 une bourse postdoctorale (Ambizione) de quatre ans du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) pour son projet de recherche Opera mediatrix.
Terri Hron est musicienne, interprète et artiste multimédia. Elle explore la pratique de la performance historique, l’enregistrement sur le terrain, les instruments en céramique inventés et les videoscores. Elle travaille souvent en étroite collaboration avec d’autres et met au point des performances, des rassemblements et des événements. Terri a étudié la musicologie et l’histoire de l’art à l’Université de l’Alberta, la performance historique et contemporaine au Conservatorium van Amsterdam et la composition électroacoustique à l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la pratique collaborative et la notation dans l’art de la performance multimédia. Elle est directrice générale du Réseau canadien de musique nouvelle, où elle a élaboré des programmes axés sur le pluralisme et la durabilité. Parmi ses collaborateurs récents, citons Monty Adkins, Charlotte Hug, Paula Matthusen, Helen Pridmore et Jennifer Beattie (Out Loud), Katelyn Clark, Jennifer Thiessen et Myriam Boucher (Medusa Selfie). Ses dernières commandes incluent l’Ensemble Paramirabó, GreyWing Ensemble, Dead of Night, Splinter Reeds et Ensemble Supermusique.
Basé à Zushi et Fukuoka au Japon, Daryl Jamieson pratique la composition et la recherche. Il est cofondateur de la compagnie de musique et de théâtre interculturel Atelier jaku et aborde dans ses travaux l’esthétique japonaise, la musique contemporaine et la spiritualité. La musique de Jamieson est fortement influencée par son étude du théâtre nō et de la philosophie japonaise. En 2018, il a été lauréat du prix Toshi Ichiyanagi Contemporary Prize pour la troisième pièce de sa trilogie Vanitas. Il enseigne présentement la composition et l’esthétique musicale à la Kyushu University et sa musique est publiée par Da Vinci Edition, ainsi que par le Centre de musique canadienne.
Originaire d’Atlanta (USA), l’interprète et chercheuse Katelyn Rose King œuvre dans les domaines du théâtre, de la musique et de tout ce qui touche ces deux disciplines. Bien qu’elle ait suivi un cheminement classique en interprétation des percussions et du théâtre musical, elle complète présentement un doctorat à l’ Universität Hildesheim et fait partie d’une équipe de recherche à l’Hochschule der Künste Bern qui étudie la nouvelle musique pour la scène théâtrale en Suisse. Katelyn possède une maîtrise en composition et en théorie du théâtre musical de la HdK Bern, ainsi qu’une maîtrise en musique de l’Université McGill, en plus d’un baccalauréat de la Kennesaw State University. Elle est également une Fulbright Scholar.
Malte Kobel a récemment complété son doctorat à l’Université Kingston de Londres. Sa thèse intitulée « The musicking voice: performance, affect and listening » développe une théorie de la voix comme étant une musicking entity et problématise sous un angle musico-épistémologique la philosophie de la voix et de la musique. Avant d’entamer son doctorat à l’Université Kingston, Malte a étudié la musicologie à l’Université de Vienne et à la Humboldt University de Berlin. Ses travaux ont notamment été publiés dans le Journal for Cultural Research et dans Sound Studies. Outre ses activités académiques, il enseigne, est co-directeur du label Hyperdelia, fait de la programmation artistique pour la radio et est l’instigateur du collectif BLATT 3000.
Alexis C. Lamb (né en 1993) est une compositrice, percussionniste et éducatrice dont le travail cherche à cultiver un lien avec les relations naturelles, historiques et sociétales. En tant que compositrices, Lamb a collaboré avec de nombreux ensembles et individus, dont Third Coast Percussion, Aizuri Quartet, Opera Omaha, Albany (NY) Symphony, Vera Quartet, Camilla Tassi, Contemporaneous, Emily Roller, Yale Philharmonia et Evan Chapman. En tant que percussionniste, Lamb a récemment trouvé la joie d’improviser dans une variété de paysages sonores naturels, en écoutant comment le monde naturel réagit à sa musique faite par l’homme. Lamb a également été interprète de 2013 à 2020 avec Projeto Arcomusical. En tant qu’éducatrice, le travail de Lamb va des leçons privées à l’élaboration de programmes d’études, en passant par la direction de séminaires et l’enseignement de cours de formation auditive à l’Université du Michigan.
Lamb poursuit actuellement un doctorat en Musical Arts in Composition à l’Université du Michigan et a déjà obtenu des diplômes de la Yale School of Music et de la Northern Illinois University. Ses œuvres sont auto-publiées et disponibles à https://alexislamb.com/.
Benjamin Lassauzet est docteur en musicologie, professeur agrégé à l’Université Clermont-Auvergne, chercheur au CHEC (Centre d’Histoire « Espaces et Cultures ») et membre du CREAA (Centre de Recherche et d’Expérimentation sur l’Acte Artistique). Après avoir consacré ses travaux à la musique de Debussy, notamment sur l’humour (L’Humour de Claude Debussy, Hermann, Paris, 2019, « Coup de Cœur » du Prix France Musique des Muses 2020) il s’oriente davantage vers les musiques actuelles islandaises, leur consacrant plusieurs communications et préparant un ouvrage consacré à Björk. Son article « À propos d’identité. Analyse de la pop music islandaise moderne de Björk » (Musurgia, XXVII/3, 2020) a reçu le Prix Jean-Jacques Nattiez 2020.
Dans ses compositions, Jimmie LeBlanc aborde l’idée musicale en termes de capture de forces et de logique de la sensation, notamment à travers le concept de Figure performative. Les interprètes de sa musique comptent l’Ensemble Contrechamps, Esprit Orchestra, le Quatuor Bozzini et Continuum Ensemble. LeBlanc s’est mérité un 3e prix au Lutosławski Award (2008), ainsi que le Prix Jules-Léger de la nouvelle musique de chambre (2009). Ses recherches concernent la sémiotique musicale et l’esthétique; il siège sur le comité de rédaction de la revue Circuit – Musiques contemporaines et enseigne la composition à la Faculté de musique de l’Université de Montréal.
Compositrice innovatrice, Katia Makdissi-Warren se fait remarquer sur la scène nationale et internationale par son style unique où se rencontrent les musiques du Moyen-Orient, de l’Occident et Autochtone. En 2001, elle fondait l’Ensemble Oktoécho, spécialisé dans le métissage. Elle a étudié la composition à Québec et à Hambourg, puis les musiques arabe et syriaque à Beyrouth, auprès de Ennio Morricone, Franco Donatoni, Manfred Stahnke, P. Louis Hage et Michel Longtin.
Avec son ensemble, elle a gagné plusieurs prix dont le prix OPUS du meilleur album en 2019 et le prix de la Diversité et de l’inclusion du Conseil des Arts de Montréal en 2020. Récemment, elle a reçu le prix Betty-Webster 2022, remis par Orchestres Canada, afin de célébrer ses contributions de longue date à la diversité, l’équité et l’inclusion dans la communauté musicale canadienne.
En 2019-2020, Katia a été choisie pour être la compositrice de la série Hommage de la Société de musique contemporaine du Québec. Elle a été jouée par divers ensembles provenant de partout sur la planète. Elle a signé de nombreuses trames sonores pour théâtre, danse, cinéma, télévision, ou expositions, dont celle de l’exposition permanente de Burl-Khalifa de Dubaï, plus haute tour du monde.
Markus Ophälders est né aux États-Unis de parents allemands. Il a étudié la philosophie, la psychologie et la littérature allemande à Berlin, Milan ainsi que Bologne. Depuis 2011, après avoir enseigné l’esthétique à l’Université de Milan, il enseigne l’esthétique et la philosophie de l’art et de la musique à l’Université de Vérone, où il coordonne également le Centre de recherche ORFEO – Écriture d’images sonores.
Ses études portent principalement sur les problèmes de la théorie esthétique, de la philosophie de l’histoire et de la politique, ainsi que sur la philosophie de la musique et les théories de l’expérience dans la réflexion philosophique allemande des XIXe et XXe siècles. L’une de ses questions centrales concerne les études culturelles et les changements dans les aspects structurels et culturels de la société dans les conditions actuelles du pouvoir, des masses, de la technologie, de l’aliénation et de la réification.
Il a publié de nombreux essais consacrés au romantisme et à l’idéalisme allemand, ainsi qu’à l’école de Francfort et aux problèmes spécifiques de la littérature et de la musique modernes et contemporaines.
Tyler Osborne a complété son doctorat en théorie musicale à l’Université d’Oregon en 2020. Sa recherche sur Fanny Hensel et le Formenlehre au XIXe siècle a été publiée dans Music Theory Spectrum, Music Theory Online, et The Songs of Fanny Hensel paru chez Oxford University Press. En plus de s’intéresser à la musique du XIXe siècle, il étudie les intersections entre la philosophie et la musique populaire, plus spécifiquement le post-humanisme présent dans la musique EDM et le death metal. Tyler est présentement professeur adjoint de théorie musicale à l’Université d’Oregon le jour, et un barman le soir.
Les champs d’intérêt de Mariella Pandolfi reflètent une expérience de vie partagée, depuis plus de trente ans, entre le Canada et l’Europe. Parallèlement à sa carrière d’enseignante à Montréal, elle a effectué des recherches dans les territoires postcommunistes, en particulier en Albanie, en Bosnie et au Kosovo, et a agi à titre d’experte en matière de conflits, d’interventions humanitaires et de migrations auprès d’organisations et de fondations internationales.
Depuis 1994, elle a été professeure titulaire au Département d’anthropologie à l’Université de Montréal et a été invitée dans de nombreuses universités d’Amérique du Nord et d’Europe. Depuis 2000, elle a codirigé le Groupe de recherche sur les interventions militaires et humanitaires (GRIMH). Elle est membre du groupe de recherche IRTG Diversity de l’Université de Montréal ainsi que de l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC), à Paris. Depuis 2019 elle est professeur émérite à l’Université de Montréal.
Elle a publié de nombreux livres et articles en plusieurs langues a reçu en 2004 le prix Femmes de mérite de la Fondation Y des femmes de Montréal dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement universitaire. En 2012, elle a été faite chevalière de l’Ordre du mérite de la République italienne.
Sa passion pour la musique, et surtout pour l’opéra, a marqué sa vie familiale et personnelle depuis l’enfance. Ses liens de parenté avec Giacomo Puccini du côté paternel et son oncle ténor du côté maternel lui ont permis de rencontrer de nombreux protagonistes de la scène musicale internationale, ce qui a été déterminants pour sa formation musicale.
Originaire de St. John’s (Terre-Neuve), Kasey Pocius est un·e artiste multidisciplinaire situé·e à Montréal (Québec) qui a grandi en expérimentant avec des logiciels de montage audio et vidéo tout en poursuivant une formation classique en alto et en piano. En 2014, Kasey a commencé à se concentrer plus intensément sur la création d’œuvres numériques. Son travail explore à la fois les éléments synthétisés et la transformation des enregistrements de terrain pour explorer des concepts politiques et abstraits. En dehors des œuvres électroniques fixes, iel a aussi poursuivi des performances de médias mixtes en temps réel, à la fois en tant que soliste et dans des environnements collaboratifs collaboratifs tels que CLOrk & Fillesharmoniques.
Balakrishnan Raghavan est un musicien, chercheur et éducateur accompli. Il est doctorant en musicologie interculturelle à l’Université de Californie à Santa Cruz. Le travail de Bala concerne les traditions orales de la musique de l’Inde du Sud, plus précisément la politique de la spiritualité, les chants sacrés, les traditions d’exécution sud-asiatiques, les traditions mystiques, la caste, le genre et la sexualité. Il détient une formation d’ingénieur en informatique au premier cycle. Bala a étudié pendant plus de vingt ans la musique vocale traditionnelle et a fait une immersion de deux ans avec le musicien classique sud-indien Dr. R.Vedavalli, en plus d’avoir étudié la philosophie et les chansons du poète mystique-saint Kabir du XVe siècle de Shri.Prahlad Tipaniya. Avec plus de dix ans d’expérience de performance interdisciplinaire, il tente de ré-imaginer les nombreuses façons de concevoir la musique traditionnelle de l’Inde, en centrant l’expérience marginalisée à l’intersection de la chanson, de l’immigration, de la race, de la sexualité, du récit personnel, de l’expérience transnationale et de la performance.
Joshua Rosner est doctorant en théorie musicale à la Schulich School of Music de l’Université McGill. Il est membre du Stephen McAdams’ Music Perception and Cognition Laboratory et du projet Analysis Creation and Teaching of ORchestration (ACTOR), où il travaille avec le Composer-Performer Orchestration Research Ensembles, l’Equity and Diversity subgroup, et le Teaching and Mentoring Committee. Il est également compositeur et guitariste.
Breanna Stewart est présentement doctorante en musicologie à l’Université McGill, après avoir complété sa maîtrise à la même institution, et son baccalauréat en Music Honors de l’Acadia University. Ses recherches passées sont centrées sur des problématiques relatives au modernisme, à la dichotomie innovation/tradition et à l’historiographie de la musique française post-1945, plus précisément celle d’Henri Dutilleux. Elle étudie présentement la musique de la fin du XXe siècle et du XXIe siècle, particulièrement la musique électroacoustique et canadienne; le genre et la sexualité; la maternal theory, la maternité, les théories du care; la subjectivité; le post-humain et les nouvelles materialist theories; ainsi que l’environnementalisme musical.
Vicky Tremblay est étudiante au doctorat en musicologie à l’Université de Montréal sous la direction de Jonathan Goldman. Après des études en littérature et en musique, elle oriente ses recherches autour des notions d’oralité, d’écriture et de performance dans les musiques du XXe siècle. Ses recherches doctorales portent sur la ritualisation dans des œuvres de musique vocale créées entre 1970 et 2000 au Québec et sont financées par des bourses du Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) et du Fonds de recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC).
Sander van Maas enseigne la philosophie et la musique au Utrecht University College, à l’Université d’Amsterdam et au Conservatorium van Amsterdam. Ses publications incluent The Reinvention of Religious Music: Olivier Messiaen and the Breakthrough toward the Beyond (Fordham UP, 2009), Thresholds of Listening: Sound, Technics, Space (Fordham UP, 2015) et Contemporary Music and Spirituality (Routledge, 2016).
Holly Watkins est professeure de musicologie à l’Eastman School of Music de l’Université de Rochester (New York). Elle est l’auteure de Musical Vitalities: Ventures in a Biotic Aesthetics of Music (Chicago, 2018) et Metaphors of Depth in German Musical Thought: From E. T. A. Hoffmann to Arnold Schoenberg (Cambridge, 2011). Elle a publié des articles sur l’esthétique romantique et moderniste, la musique et l’écologie, ainsi que les intersections entre la musique et la philosophie dans plusieurs périodiques tels que le Journal of the American Musicological Society, Nineteenth-Century Music, New Literary History, Women and Music, Opera Quarterly et Contemporary Music Review. En 2010-2011, Watkins a obtenu une bourse Harrington Faculty Fellowship à l’Université du Texas à Austin, et en 2014-2015 elle a reçu une bourse de l’American Council of Learned Societies pour soutenir le travail sur la vitalité musicale.